15e législature / Question écrite
> Publiée le 17/09/2020
M. Joël Labbé attire l’attention de Mme la ministre de la mer sur la situation des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) des lycées maritimes. Si le Gouvernement a montré sa volonté d’améliorer le statut des AESH de l’enseignement général, notamment via leur formation et leur reconnaissance au sein de la communauté éducative, les AESH des lycées maritimes, comme ceux des lycées agricoles, sont les grands oubliés des politiques publiques. En effet, concernant les AESH des lycées maritimes, leurs contrats sont d’un an avec possibilité ou non de reconduction, ou licenciement si le besoin disparait. Au-delà de la précarité de ces emplois, cette situation n’est pas de nature à favoriser l’insertion des jeunes en situation de handicap dans la filière maritime. Il lui demande ainsi si le Gouvernement envisage d’élargir aux intervenants des lycées maritimes les mesures prévues pour améliorer la situation des AESH de l’enseignement général, sachant qu’ils représentent un tout petit nombre d’intervenants.
Réponse du Ministère de la mer
La loi pour une école de la confiance du 26 juillet 2019 a modifié l’article L. 917-1 du code de l’éducation, pour augmenter la durée du contrat des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH). Aussi, depuis cette année scolaire, les AESH des lycées maritimes sont recrutés pour une durée de trois ans, renouvelable une fois trois ans avant CDIsation. Cette réglementation s’applique aux AESH nouveaux entrants, ainsi qu’à ceux déjà présents en lycée maritime. Pour rappel, ces derniers sont au nombre de 7, contre 7200 au sein des établisements dépendant du ministère de l’éducation nationale. Ainsi, l’enseignement maritime participe bien à l’effort national en faveur d’une école inclusive.