Alors que l’urgence climatique nécessite des actes forts, la majorité sénatoriale a adopté dans une version édulcorée le projet de loi constitutionnelle relatif à la préservation de l’environnement, et enterré ainsi l’idée d’un référendum sur un texte significatif.
Bien sûr, la modification de la Constitution n’absout pas le Président et son Gouvernement de leurs multiples renoncements et de leur manque de volonté et d’ambition pour préserver l’environnement et la biodiversité et pour lutter contre le dérèglement climatique.
Utiliser le terme ‘’GARANTIT’’ permettait une symbolique et une portée juridique forte .Nous avons assumé notre objectif d’adopter au Sénat le texte à l’identique de l’Assemblée Nationale pour permettre le Référendum et le débat citoyen dans les termes issus de la Convention Citoyenne pour le Climat .
C’était sans compter les manœuvres politiques du gouvernement et de la majorité sénatoriale de droite faisant fi de l’urgence pour mettre en scène un jeu de dupes dans l’hémicycle.
Privilégier des stratégies de communication électorale à la lutte contre le réchauffement climatique et à la préservation de l’environnement ne répond pas à la demande des citoyens. Nous dénonçons ces positions. Il n’est plus l’heure de faire de la cosmétique sur les questions environnementales.
Nous restons mobilisé.e.s et souhaitons aller au-delà par la consécration au rang constitutionnel du droit des générations futures à vivre dans un environnement sain. L’examen de la loi Climat au Sénat sera une occasion supplémentaire pour notre groupe de réaffirmer nos propositions et de présenter une Vraie loi climat, à la hauteur des engagements climatiques de la France.
