Après les autoroutes et les aéroports, la dilapidation des infrastructures publiques, financées par de l’argent public, doit cesser : le groupe écologiste défend aujourd’hui, dans le cadre de son espace réservé, la conservation publique de nos barrages.
Pour Daniel Salmon, sénateur d’Ille-et-Vilaine, “Notre texte apporte une réponse concrète, la seule réponse eurocompatible, au problème majeur qu’est l’ouverture à la concurrence des concessions des grands barrages”.
La solution est la mise en place d’une exploitation en quasi-régie, afin de garder d’une part la pleine maîtrise des barrages hydroélectriques, d’autre part, la maîtrise de la ressource en eau. C’est la seule solution compatible au regard de nos obligations
européennes.
L’absence de visibilité entraîne des retards des travaux de sécurisation et d’investissement. Elle pénalise tant les acteurs économiques, les salariés, que les populations. Les sénateurs et sénatrices écologistes entendent y remédier en demandant des garanties claires au gouvernement sur sa réelle volonté de ne pas mettre en concurrence les barrages.
Cette proposition de loi prévoit par ailleurs “la création d’un service public des énergies renouvelables pour amplifier notre transition énergétique, planifier et réguler le déploiement des énergies renouvelables dans notre pays, accompagner les acteurs privés, structurer les filières industrielles et organiser la solidarité nationale permettant d’assurer un tarif unique de l’électricité partout en France. Il y a urgence” pour Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère.
Au regard des enjeux écologiques, de souveraineté et de sécurité et alors que la quasi-totalité des forces politiques s’est prononcée pour le maintien des barrages dans le giron public, nous comptons sur nos collègues sénateurs et sénatrices pour voter cette proposition de loi, seule disposition crédible et efficace pour sauver nos barrages, et qui défend une régulation publique de la transition énergétique, pour un pilotage harmonieux des énergies renouvelables dans nos territoires.