LE TÉLÉGRAMME – 14/04/2020
Joël Labbé, sénateur écologiste du Morbihan, a saisi le gouvernement ce mardi 14 avril sur la situation de la filière horticole, « en grand danger suite à la fermeture des pépinières au public ».
Solidarité coronavirus Bretagne
Dans un communiqué, le sénateur écologiste Joël Labbé (56) explique avoir saisi le gouvernement ce jour par question écrite sur la situation de la filière horticole. « Alors que les mois du printemps sont les plus importants en termes de vente », pépiniéristes et horticulteurs sont « en grand danger suite à la fermeture au public de leurs établissements dans le cadre de la lutte contre le coronavirus », écrit l’ancien maire de Saint-Nolff (56).
Différents des jardineries ?
« Pépiniéristes et horticulteurs ont pour la plupart obtenu l’autorisation de leur préfet de vendre leur production en drive ou par livraisons, d’autant plus que depuis le 1er avril, les plants potagers sont considérés comme des achats de première nécessité, poursuit l’élu. Mais la mise en œuvre de ces nouvelles mesures n’est pas toujours aisée et jugée peu satisfaisante par la profession. D’autant plus que les jardineries, dont seuls les rayons consacrés à la nourriture aux animaux étaient accessibles au public, peuvent désormais proposer à la vente l’ensemble de leurs produits sur la totalité du territoire ».
« Mettre fin à la distorsion de concurrence »
« Parce qu’il ne semble pas plus risqué de se rendre chez un pépiniériste en plein air que dans une jardinerie, dans la mesure où celui-ci respecte un protocole de vigilance sanitaire, parce que leurs productions sont uniquement locales alors que les grosses jardineries importent des plants en masse », Joël Labbé a « demandé au gouvernement de mettre fin à cette distorsion de concurrence. Il souhaite qu’un traitement national similaire à celui des jardineries puisse être mis en place dans les plus brefs délais pour la vente directe des productions des horticulteurs et pépiniéristes indépendants sur leurs sites d’exploitation, assortie de consignes sanitaires équivalentes ».