Les sénateurs et sénatrices écologistes portaient cet après-midi au Sénat deux propositions de loi symboliques de la transition écologique et solidaire qu’ils proposent pour la France. Ces deux propositions dessinent une société plus égalitaire en période de crise sociale et plus soucieuse du vivant dans son ensemble.
Parce qu’il n’est pas acceptable de laisser s’installer les conditions d’une catastrophe sociale annoncée suite à la crise sanitaire, notre première proposition “d’urgence visant à apporter une réponse solidaire et juste face à la crise” est un appel à l’action immédiate. Nous proposons une mesure d’urgence, simple et directe : augmenter de 100 € les aides au logement pour toutes celles et ceux qui les touchent, tant que durera la crise. Le but : que personne n’ait à choisir entre un toit et un repas.
Pour Raymonde Poncet, “L’urgence sociale nous invite à des mesures immédiates, justes et solidaires”. Pour Sophie Taillé-Polian “Nous exhortons le gouvernement à se préoccuper vraiment des 20% les plus pauvres, à arrêter de les ignorer et de les mépriser ”.
Nous souhaitons également aller plus loin et proposons d’instaurer un revenu minimum garanti : automatiser son versement, l’ouvrir aux jeunes dès 18 ans, et rehausser son minimum social au niveau du seuil de pauvreté. Tout cela, dans l’attente d’un revenu universel dont nous restons les infatigables défenseurs.
Notre seconde proposition de loi “pour un élevage éthique, juste socialement et soucieux du bien-être animal” examinée ce jour répondait, selon Esther Benbassa “à une prise de conscience grandissante quant aux conditions parfois déplorables d’élevage des animaux dans notre système agricole”. Elle demande à s’orienter vers un élevage de proximité plus durable, sain, respectueux de l’environnement, des consommateurs ainsi que des animaux, et dans le même temps à promouvoir un modèle d’agriculture paysanne favorisant une alimentation locale, qui rémunère véritablement les agriculteurs. Pour Joël Labbé “Il nous faut agir, collectivement, pour donner aux éleveurs les moyens de la transition”.
Nous regrettons le rejet de ces deux propositions de loi qui portent des mesures nécessaires et cohérentes et donnent à voir une partie des priorités politiques que les écologistes veulent faire primer dans les choix politiques qui touchent à l’avenir du pays et la vie des Français.