Alors que le Sénat vient de voter la proposition de loi visant à la suspension de la fabrication, de l’importation, de l’exportation et de la mise sur le marché de tout conditionnement à vocation alimentaire contenant du bisphénol A, le groupe écologiste du Sénat se félicite de l’aboutissement d’un combat des écologistes de plusieurs années.
Pour autant, cette suppression du bisphénol A des conditionnements alimentaires est un premier pas. Les écologistes ont défendu donc deux propositions :
- l’élargissement de l’interdiction aux matériels médicaux susceptibles d’entrer en contact avec les patients ;
- un rapport, amendement adopté, sur l’ensemble des perturbateurs endocriniens, pour en évaluer les risques sanitaires, environnementaux, le coût pour la société et les mesures législatives et réglementaires à préconiser pour protéger les générations futures.
Dans son intervention au nom du groupe, Aline Archimbaud, Secrétaire de la Commission des Affaires sociales du Sénat, a rappelé qu’il ne « suffira pas d’interdire le bisphénol A et de l’éliminer physiquement de notre environnement pour que ses effets sur les populations disparaissent. Il faudra aussi attendre. Et attendre suffisamment pour que passent plusieurs générations. »
Le groupe écologiste regrette toutefois le report de cette suppression en juillet 2015 et appelle, compte tenu des enjeux énormes en termes de santé publique, à ce que cette date soit modifiée lors de l’examen à l’Assemblée nationale.
Groupe écologiste du Sénat / Communiqué