Les Assises de l’agriculture et de l’alimentation biologiques se déroulaient mardi 6 décembre, à Paris, sur fond de crise du secteur, et en présence du ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau.
Alors que la France a été critiquée à plusieurs reprises, notamment par la Cour des Comptes, pour ne pas mettre les moyens à la hauteur de ses ambitions, le ministre a répondu à certaines demandes. Il s’est engagé à conforter les moyens mis à disposition de l’Agence bio, notamment en choisissant d’abonder le Fonds Avenir bio, destiné à subventionner des projets de structuration de filière, qui devrait bénéficier de 5 millions d’euros supplémentaires dans le cadre du projet de loi de finances 2023. Il a également annoncé le financement d’études pour un diagnostic du marché à hauteur de 150 000 euros, et promis 750 000 euros pour soutenir une campagne de communication. Insuffisant, toutefois, jugent les acteurs de la Bio, qui attendaient des prises de position plus ambitieuses de l’Etat.
Joël Labbé et son collègue Daniel Salmon ont participé à cette matinée d’échanges, structurée autour de 3 tables-rondes.
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