Joël Labbé, sénateur écologiste du Morbihan, soutient la demande émise par la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique au ministre de l’Agriculture de transférer de manière significative des aides de la PAC du 1er pilier vers le 2e pilier, afin de soutenir l’agriculture biologique à travers les aides à la conversion et les aides au maintien.
Le succès de l’agriculture biologique en France est tel, aussi bien pour les consommateurs que pour les agriculteurs, que les financements actuellement disponibles sont largement insuffisants pour accompagner la transition. Au moment où se mettent en place les États-Généraux de l’Alimentation, il est crucial que le gouvernement s’engage fortement dans la transition de notre modèle agricole.
À l’heure où la moitié des agriculteurs gagnent moins de 350 € par mois, l’agriculture biologique permet une meilleure rémunération des producteurs tout en fournissant des aliments de meilleure qualité et respectueux de l’environnement. Les externalités négatives de notre modèle agricole actuel coûtent à la collectivité plusieurs dizaines de milliards d’euro par an, à travers la pollution des eaux, des sols, de l’air, la perte de biodiversité, l’augmentation des frais de santé.
Communiqué / Joël Labbé