Les écologistes plaident pour la préservation des terres en agriculture bio
Brigitte Allain et Joël Labbé, parlementaires écologistes, entourés de parlementaires de tous bords politiques et d’associations citoyennes, ont été reçus à Matignon, par la Conseillère agriculture du Premier Ministre pour alerter sur l’artificialisation des sols, dont le rythme a encore augmenté (70 000 ha entre 2006 et 2012).
Ainsi, pour donner un coup de frein significatif à ce phénomène multiforme et déstructurant de la vie rurale, la délégation portait une proposition phare : confier un avis décisionnel aux Commissions Départementales de Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers.
Brigitte Allain assure : « Même si une meilleure gouvernance des commissions départementales et des SAFER permettra une gestion du foncier plus transparente, je crains que les mesures adoptées à ce jour nous laissent au milieu du gué. Les élus locaux ont besoin d’un cadre législatif pour les aider à résister aux pressions. »
Joël Labbé ajoute : « La seconde lecture de la loi d’avenir agricole ce jeudi 17 juillet au Sénat est une opportunité de prendre des mesures fortes assurant l’accessibilité des terres, face à des spéculateurs ; celles-ci doivent être préservées dans leurs fonctions nourricières et non être livrée à l’appétit des investisseurs.»
Les écologistes porteront ce jour un amendement plus ciblé demandant l’avis décisionnel de ces commissions sur l’opportunité ou non d’artificialiser les terres certifiées en agriculture biologique, et invitent les sénateurs-trices, soucieux de l’avenir de nos sols, à voter en sa faveur.
Brigitte Allain, Députée de Dordogne
Joël Labbé, Sénateur du Morbihan