Le groupe écologiste déplore l’échec de la COP 26. Elle ne permet pas de “crédibiliser un scénario de stabilisation des émissions de gaz à effet de serre” afin de contenir l’élévation des températures entre 1,5 et 2 degrés, selon Ronan Dantec, sénateur de la Loire-Altantique.
En l’état actuel des engagements volontaires, l’élévation des températures atteindrait 2,7 degrés, équivalent à l’entrée dans une nouvelle ère climatique faite de destructions naturelles et d’instabilité sans précédent.
Nous avions pourtant quelques raisons d’espérer. La coalition de sortie programmée du charbon a été, au fil des débats, rognée jusqu’à en perdre la totalité ou presque de son ambition initiale. L’accord de sortie du charbon a été substitué par un accord minimaliste de réduction de la production par la Chine et l’Inde, deux des plus gros consommateurs de charbon.
Parmi les grandes déceptions de Glasgow, la France, qui se présente comme exemplaire au regard des plus gros pollueurs, ne fait pas exception. Alors qu’elle s’engage, dans le cadre d’une coalition, à proscrire le financement aux énergies fossiles à l’étranger, force est de constater que l’accord pose des questions sur sa portée effective.
La France a également envoyé de mauvais signaux en souhaitant intégrer le nucléaire en alliance avec le gaz fossile dans les investissements verts contre les énergies renouvelables.
Au final le pacte de Glasgow contient des promesses insuffisantes et aucun cadre de suivi opérationnel et contraignant des engagements passés et présents.