La loi climat n’est pas à la hauteur de l’urgence. Les écologistes vont poursuivre le combat au Sénat

Alors que les citoyens nous poussent chaque jour à faire davantage et que l’ensemble des voyants climatiques sont au rouge, pour les députés et sénateurs écologistes le texte n’est clairement pas à la hauteur du défi historique.

C’est, une nouvelle fois, une occasion manquée d’apporter des réponses fortes et immédiates à l’urgence climatique. Nous n’avons plus le temps d’attendre.

A travers un débat cadenassé dans le temps et par sa forme, le gouvernement et la majorité ont systématiquement refusé les propositions structurantes permettant de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre et d’adapter nos territoires au changement climatique.

En refusant de réguler de manière ambitieuse l’ensemble des secteurs de notre économie par une véritable transition vers des transports propres, un bâti rénové et une transition agro-écologique, ce texte se refuse à préparer une France écologique, sociale et résiliente pour 2030.

Pour Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres, et ses collègues députés du collectif EDS “le combat pour des décisions à la hauteur de l’état d’urgence climatique et pour une vraie loi climat, respectueuse des propositions de la Convention citoyenne et des exigences de la jeunesse, va continuer”.

 Le texte est désormais attendu au Sénat fin mai en commission, et mi-juin en séance. Parce que l’urgence est là, le Groupe Écologiste, Solidarité et Territoires présentera à son tour une vraie loi climat. Pour Ronan Dantec, sénateur de Loire-Atlantique et chef de file sur ce texte, “cette vraie loi climat est la seule loi qui respecte les engagements de l’Accord de Paris. Or, si le pays porteur de l’Accord de Paris ne respecte pas ses engagements, qui le fera ?”. 

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