OUEST-FRANCE – 28/09/20 – Par
Forts de leurs résultats au scrutin du dimanche 27 septembre, ils vont pouvoir créer un groupe parlementaire. Ce qui leur donnera plus de poids.
Combien seront-ils ? Douze membres ? Davantage ? Après leurs bons résultats aux sénatoriales du dimanche 27 septembre, les Verts vont de nouveau avoir un groupe au palais du Luxembourg, comme ce fut le cas de 2011 à 2017. Une bonne nouvelle, selon eux, pour avoir davantage de visibilité et d’efficacité.
« Un groupe, c’est plus de moyens financiers et humains. C’est aussi pouvoir défendre davantage de propositions de lois » , note Joël Labbé. Le sénateur morbihannais fera partie de cette nouvelle formation, au même titre que Daniel Salmon (Ille-et-Vilaine) et Ronan Dantec (Loire-Atlantique).
« Défendre la ruralité »
Durant ces prochains mois, les sénateurs Verts se donnent comme priorité de traduire en politique les propositions de la Convention citoyenne pour le climat. « Je veux également défendre la ruralité, poursuit Joël Labbé. L’écologie, au niveau national, a plutôt un visage urbain et intello. »
Si, depuis dimanche, les écologistes ont le sourire, tout n’a pas été parfait dans ce scrutin. L’union de la gauche a connu quelques ratés. « Sans eux, nous aurions eu quatre ou cinq élus écologistes de plus. J’en appelle donc à une coalition pour les prochaines élections. »
En vue de la présidentielle, Joël Labbé souhaite une candidate ou un candidat « faisant consensus sur les lignes sociales et écologistes ». « Il y a des candidats possibles chez les Verts, mais ailleurs aussi » , poursuit le Morbihannais, qui souhaite éviter une nouvelle querelle des chefs « nous ayant déjà handicapés par le passé » . Entre le maire de Grenoble Éric Piolle et l’eurodéputé Yannick Jadot, il refuse donc de choisir…