Le Télégramme

The Elemen’Terre Project à Groix : Quelle agriculture pour demain ?

LE TÉLÉGRAMME – 27/09/2020

Plusieurs acteurs publics locaux, parmi lesquels Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne, et Joël Labbé, sénateur du Morbihan, étaient à Groix, samedi, à l’occasion d’une table ronde organisée par les membres de la mission « The Elemen’Terre Project ». Au cœur des débats : l’agriculture de demain.

The Elemen’Terre Project à Groix

Les intervenants invités par la mission « The Elemen’Terre Project » ont échangé sur l’avenir de l’agriculture en Bretagne. La table ronde en public se déroulait sur la terrasse des fumaisons de Port Tudy.

Ce week-end, Marie Tabarly finalisait la quatrième étape de la mission « The Elemen’Terre Project » sur l’Île de Groix. Après avoir fait escale à Belle-Île, les Glénan, Ouessant et Yeu, l’équipage du Pen Duick VI a proposé, dans un premier temps, une table ronde sur le thème de l’agriculture dans les îles suivie d’une performance artistique de la Barcode Circus Company.

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La table ronde de samedi après-midi sur la terrasse de Port Tudy réunissait quatre intervenants autour de la thématique « Zéro polluant agricole : un objectif indispensable pour une alimentation de meilleure qualité ». Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne, Joël Labbé, sénateur du Morbihan, Maxime de Rostolan, entrepreneur écologiste et Marcel Le Pennec, ex-maire de Moëlan-sur-Mer, avaient répondu à l’invitation de Marie Tabarly et de Théo Sanson, animateur de la table ronde.

« La transition se fera avec les acteurs du monde agricole »

Joël Labbé a évoqué le vote au Sénat sur les pesticides non agricoles et les démarches en cours pour des alternatives aux pesticides. Marcel Le Pennec a présenté le plan de reconquête des friches exploitées auparavant par des paysans-pêcheurs. « On va récolter notre blé noir et nos patates », dit ce militant du consommer local. Loïg Chenais-Girard a rappelé les grands chantiers au niveau de la Région : garder les terres agricoles (« une perte de 3 000 ha par an »), revenir au modèle polyculture-élevage, obtenir la gestion de la PAC (Politique agricole commune) à l’échelle régionale et tendre vers le zéro pesticide. Maxime de Rostolan, « militant de la terre » a parlé de permaculture, de lutte contre le gaspillage alimentaire, de perte de la biodiversité (- 65 % en 50 ans) et de la production de gaz à effets de serre (+ 23 % dus à l’agriculture). « La transition se fera avec les acteurs du monde agricole », a indiqué le président de la région, se référant aux états généraux de l’alimentation.

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