Joël Labbé, sénateur écologiste du Morbihan, a interrogé le gouvernement cet après-midi, lors des questions d’actualité au Sénat, sur la fermeture des marchés en plein air.
Pour Joël Labbé, la réponse du Premier Ministre, qui était au banc, n’est pas satisfaisante et n’a pas permis de clarifier la situation. Le gouvernement entend maintenir l’interdiction des marchés, avec toutefois une possibilité de dérogation des Préfets sur demande des maires. Mais d’un département à l’autre, les Préfets ont des interprétations diverses de l’arrêté et certains ont déjà refusé des demandes de maires ayant rendu un avis favorable.
Pourtant, sur le terrain, de nombreux marchés avaient déjà mis en place des bonnes pratiques allant au-delà même de celles des grandes surfaces, dans lesquelles les clients peuvent circuler et manipuler librement les produits.
Si les mesures sanitaires indispensables à la protection des populations n’étaient pas appliquées dans quelques cas, interdire indistinctement ces lieux de vente est incompréhensible. Pourquoi créer du gaspillage alimentaire, et une rupture d’égalité de traitement entre des grandes surfaces, et les marchés où se trouvent des acteurs locaux, porteurs de résilience ?
Car, par cette décision, ce sont notamment des petits producteurs en vente directe, mais aussi des acteurs de la pêche artisanale et des ostréiculteurs qui voient leur survie économique menacée. Alors que l’alimentation est un secteur stratégique, ne vaudrait-il pas mieux soutenir et sécuriser les marchés et l’ensemble des initiatives de vente directe ? L’urgence est à la souveraineté alimentaire des territoires, pas à la concentration du pouvoir des grandes surfaces.
Communiqué / Joël Labbé
En effet, si toutes Les précautions sont prises et gérées par les mairies, il faut laisser les locaux vendent les légumes et autres.
Les grandes surfaces sont bcp plus dangereuses aujourd’hui.
Bonjour Mr Labbé,
Merci pour cette intervention: tout est fait par ce gouvernement pour aider les riches à s’enrichir encore plus au détriment des petits producteurs.
Je suis allée au marche de Merville à Lorient samedi dernier ! Belle organisation respect des gens entre eux ! Barrières installées Peu de monde et nos copains fromages de brebis chèvres et le pain qui se garde une semaine et les salades même plus fraîches qu’à la coop bio etc…. Que vont-ils devenir ?
Règlons les problèmes au niveau local et plus d’un bureau au national. Merci d’agir
Je suis tout à fait d’accord que des places vidées et nettoyées 2 x par semaine
+ des producteurs qui vendent en direct, donc manipulations réduites au minimum
sont bien + saines que tout au supermarché, ou superette