JOURNAL DE L’ENVIRONNEMENT – Par Romain Loury / 19-05-2015
Représentant un tiers de la production française, les huîtres triploïdes, accusées d’être des crypto-OGM, inquiètent les écologistes, qui demandent au minimum leur étiquetage. Pour le gouvernement, la solution ne semble pas à l’ordre du jour, a sous-entendu le secrétaire d’Etat à la pêche le 12 mai devant le Sénat.
Peu connues du grand public, les huîtres triploïdes, surnommées «huîtres des quatre saisons», sont entrées sur le marché au début des années 2000. Disposant de dix lots de trois chromosomes, et non de dix lots de deux chromosomes comme toute huître sauvage diploïde, elles ont l’avantage d’une croissance plus rapide. Théoriquement stériles, elles sont propres à la consommation estivale, contrairement aux huîtres non modifiées, qui deviennent laiteuses en été.