La vie publique, Joël Labbé y consacre déjà une partie de son temps alors qu’il n’a que 25 ans. Elu conseiller municipal de Saint-Nolff, il va découvrir le monde de la gestion municipale d’une commune morbihannaise de près de 4 000 habitants. En 1995, il est élu Maire et se voit renouveler la confiance de ses concitoyens en 2001 puis en 2008. En 2001, il suspend son activité professionnelle de technicien de laboratoire pour se consacrer à ce mandat municipal mais aussi à celui de Conseiller général du canton d’Elven qu’il vient de remporter. Joël Labbé imprime sa marque à la commune, qui est déclarée « Commune du Monde » en 1997 et qui s’engage dans une démarche Agenda 21 dès 2005.
Militant écologiste, il préside de 2008 à fin 2011 le Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Golfe du Morbihan (SIAGM), structure porteuse du projet de Parc Naturel Régional, et se présente aux élections européennes sur la liste d’Europe Ecologie Les Verts (EELV). Deux ans plus tard, il est élu Sénateur du Morbihan et démissionne alors de son mandat de Conseiller général, décidant de mener à son terme son mandat de Maire jusqu’aux élections municipales de 2014.
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Saint-Nolff : l’Agenda 21 local
Déclinaison concrète de l’Agenda 21 issu de la conférence de Rio en 1992, un Agenda 21 local offre un cadre de travail aux collectivités locales et à leurs habitants pour y mettre en œuvre les concepts de développement durable.
Celui-ci doit traiter harmonieusement les aspects économiques, sociaux, culturels et environnementaux en s’appuyant sur la mobilisation de la population et de tous les acteurs de la commune (agents municipaux, associations, écoles, habitants…)
Saint-Nolff a été la première commune de Bretagne à s’engager dans une démarche d’Agenda 21 local en 2005. Un état des lieux a été réalisé avec l’association Nature et Culture début 2006, puis un programme de 81 actions a été construit avec le concours des citoyens lors d’ateliers participatifs. En 2007, l’Agenda 21 de la commune a été reconnu par le Ministère du développement durable. Le programme d’actions a été confié au comité de pilotage et début 2008, celui-ci s’est constitué en association: Saint-Nolff 21.
Construction et aménagement d’une Eco-cité, développement des circuits-courts par la création d’une AMAP et d’un marché des producteurs, accès pour tous à la culture aux sports et aux loisirs, maintien à domicile des personnes âgées, sensibilisation à la biodiversité et éducation à l’environnement, autant d’engagements en faveur du développement durable qui auront sous-tendu l’action politique locale de Joël Labbé et de son équipe municipale.
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Saint-Nolff : capitale Française 2012 de la biodiversité
Saint-Nolff a été désignée « Capitale Française de la biodiversité 2012 » pour les petites villes de 2000 à 20 000 habitants. La commune avait répondu à l’appel à candidature pour ce concours européen organisé en France par l’association « Natureparif » et placé sous le haut patronage de la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies, en partenariat avec le Ministère de l’écologie et l’association des Maires de France. Un comité scientifique a étudié les dossiers afin de désigner les lauréats 2012. Le Comité scientifique chargé d’étudier les dossiers a reconnu Saint-Nolff pour la cohérence de sa politique et l’exemplarité des actions mises en œuvre en matière de protection de la biodiversité.
Saint-Nolff est effectivement engagée depuis des années pour l’intégration du développement durable et solidaire dans ses politiques, en cohérence avec la charte des « Communes du Monde » signée en 1997, l’Agenda 21 local mis en œuvre depuis 2005, puis le programme zéro-phyto appliqué sur l’ensemble des espaces publics depuis 2007. Saint-Nolff reconnue Capitale Française de la biodiversité, c’est une fierté collective légitime pour les nolfféens, c’est aussi un encouragement à aller plus loin encore.
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Saint-Nolff : un festival engagé et militant !
Saint-Nolff connait une vie associative très riche, avec une soixantaine d’associations sportives et culturelles.
Emblème de la vie culturelle de la commune et de son orientation vers les musiques actuelles, le festival de Saint-Nolff, créé en 1997 par l’association Au Coin du Bois, a accueilli jusqu’en 2011, au cours de ses 11 éditions des artistes internationaux et célébrités hexagonales tels que Garbage, Portishead, Muse, Keziah Jones, Iggy Pop, Femi Kuti, Noir Désir, Louise Attaque, Cali, les Wampas, Arno… rassemblant jusqu’à 25 000 personnes sur le terrain de Kerboulard.
En 2013, le festival de Saint-Nolff a montré un nouveau visage. C’est l’association Ingalañ, association morbihannaise de commerce équitable local et international, favorisant les luttes alternatives et écologiques, qui organisait un événement éco-militant le 29 juin, avec Manu Chao en tête d’affiche. Le côté festif était assuré avec une programmation musicale toute la soirée autour de Manu Chao, Ke Onda (fr), ZEP (fr), Outernational (USA), Dj Miss Blue (Bzh) et les déambulations et percussions de Sitala et Répercussion. À partir de 14 h, une conférence/débat sur l’accaparement des terres et la souveraineté alimentaire accueillait de nombreux intervenants à La Petite Scène, dans le bourg de Saint-Nolff.
Un village associatif et militant, ainsi qu’une restauration biologique et variée étaient proposés par des associations engagées dans l’écologie, la solidarité, l’application d’alternatives.
Les bénéfices ont été répartis sur les actions d’Ingalan au Burkina Faso (agro-écologie, autonomie d’énergie, souveraineté alimentaire et soutien de la société civile) et en Amérique du Sud en soutien aux luttes indigènes (envoi d’observateurs sur les procès, financement d’avocats…), ainsi que sur les actions locales d’Ingalañ.
Le festival Mamm Douar (Terre Mère en breton) a affiché complet. Plus d’infos sur www.ingalan.org et Facebook
> le Programme du débat-conférence
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