Du global au local… et du local au global
Mercredi 14 mars avait lieu la journée nationale de réflexion sur le thème « Les Agendas 21 de demain » au Ministère de l’Ecologie. Joël Labbé y participait à double titre : en tant que maire de Saint-Nolff, commune dont le label « Agenda 21 local » obtenu du ministère en 2007, a été renouvelé en 2011 ; en tant que sénateur écologiste, vivement intéressé par la question du développement soutenable.
Cela fait maintenant 20 ans que les travaux du sommet de Rio 92 ont préconisé la mise en œuvre massive d’Agendas 21 locaux. Il aura fallu plus d’une dizaine d’années pour connaître le début d’une vague croissante d’Agendas 21 locaux. Près de 600 sont aujourd’hui engagés, traduisant une volonté d‘intégrer le développement durable dans les politiques publiques : ces démarches ont permis d’infléchir les politiques locales.
A la veille du sommet de Rio +20, cette journée de réflexion entre acteurs concernés par la démarche a été particulièrement riche. Partant de l’étude « Observation et bilan des Agendas 21 locaux » menée par le TEDDIF*, les participants ont échangé sur ce que seront les Agendas 21 de demain : applications locales d’une démarche de transition vers un mieux-être collectif, bases d’un nouveau projet de société où l’humain est replacé au centre des préoccupations, valeurs retrouvées de solidarité, de services et de biens publics, de sens du collectif, du mieux vivre ensemble.
« Les Agendas 21 de demain, comme une nouvelle révolution porteuse d’espoir… »
* Territoires, Environnement et Développement Durable en Ile-de-France.